• Schubert Jean, un ancien du Collège Saint–Martial, qui nous précédait de quelsues années, est actuellement médecin généraliste à Genève. Voici son message à Jojo.

     

    Salut Jojo,


    Merci pour les infos et j'ai pu consulter le site avec un grand plaisir. Je
    me suis retrouvé sur une photo de classe de philo. C'est la photo No 84 et je suis le deuxième sur la ligne du haut en partant de ta main droite. Je reconnais tous les camarades avec qui j'ai encore quelques contacts. Mon Dieu, cela fait tellement longtemps! J'ai tout regardé et même vu ta photo sur la galerie des personnes. Il manque quelques photos de sport car cher ami, je te signale que dans les compétitions avec St Louis de Gonzague, quand j'étais cadet et junior dans les années1963 à 1966 et 67, je leur foutais réguilèrement la pâtée en athlétisme sur 400 mètres et 800 mètres et j'ai détenu le record NATIONAL de ces deux disciplines durant 4 ans. On avait aussi gagné le relais 4x100 m avec Léandre au départ, puis moi, puis Joël Vorbes et pour finir comme une fusée, Gelin. On était imbattable sur plusieurs années.

    En revanche en foot, malgré Philippe Vorbes avec qui j'ai joué en séniors, on n'etait pas trop brillants et c'est le Lycée Pétion qui nous bouffaient tout cru. C'est le petit Duvalier qui m'avait remis une coupe au nom de la République, pour remplacer son père, car Jean Claude était élève à St Louis. On voit d'ailleurs ce que cela a donné comme catastrophe d'ailleurs!

    Encore merci pout tout et je vais communiquer ce site à mon frère qui a fait toutes ses études au CSM. Bien à toi et si tu vois Jean Gérard Thomas, tu le salueras de ma part. A bientôt, Schubert


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  • Excellence (Jacques Léon-Emile)!  Tu as remarqué que j’ai pas dit Djazz Grenn

     

    J’ai le plaisir de te faire partager  les échanges épistolaires que j’ai eu avec Cantave

     

     

     

     

     

    Salut ami !

    J'ai lu avec plaisir le mot que tu as adressé à Léon-Emile ( Jazz grenn)
     te souviens tu de son surnom  en philo . Je suis heureux que l'on se
     retrouve petit à petit . Quand j'ai découvert ce site en 2007 , je l'ai
    tout de suite fait partager à Léon Emile et Thomas . J'ai adressé les photos
    que j'avais en ma possession  , Jazz aussi et voilà .

     J'ai pas manqué de dire à Duré qu'il était mon emmerdeur n° 1 . Toi aussi tu en faisais partie . Internet nous adonné la possibilité de reprendre contact très  facilement  , vive la technologie !
    Il était question qu'il y ait une réunion des anciens de St martial
    organisée par Pikliz pour ces grandes vacances , mais la situation
    économique actuelle oblige à la différer , ce n'est que sagesse . Elle se
    fera de toute façon. On s'est perdu de vue depuis 38 ans , on saura bien
    attendre quelques mois de plus .
    Je constate bien que tu n'as pas changé .Toujours aussi chèlbè . J'imagine
    que tes vêtements sont toujours bien éskanpé et tes chaussures bien kléré,  comme dans  le temps . Au fait , c'était quoi ton surnom en philo ? Thomas ,c'était Gòl bannann , Bien Aise = Phariux , Robin = plédeur , Léonidas = Toutounu , Laviolette = Mangouyan et ton serviteur Tête bourik! il y avait  un certain Liautaud , un fils de militaire son surnom Major Diòl . Il parlait beaucoup donc menteur sur les bords.  C Léon Emile qui lui avait trouvé ce sobriquet .

     J'en ai oublié pas mal . J'espère que tu me rafraichiras la mémoire par retour de
      courriel .
      A bientôt . JOJO

     

    ________________________________________________________

     


    Salut ami !
    Très content d'avoir pu te lire , j'ai du passer par Léon Emile  ( jazz
    grenn  ) pour te contacter . Ton adresse avec illinois .edu n'a pas marché .
    Tu as bien vu ma photo actualisée sur Pikliz . Le webmaster m'en a mis deux
    , je lui avais pourtant demandé de choisir une seule. Celle avec l'uniforme
    , c ma photo de sapeur pompier volontaire. Je suis , en effet , Medecin
    Capitaine dans le service médical des pompiers de Martinique  .Comme tu le
    sais bien , l'activité des pompiers , c  80 % , secours à personne et 20 %
    etenn dufeu . Mais , mon vrai travail , c en médecin généraliste que je le
    pratique dans la charmante commune de Saint Joseph en Martinique.
    Dans ta lettre tu as cité le nom de Romain , est ce que ce ne serait pas
    plutôt , celui qui faisait des tours de passe passe en rhéto .Il est
    accroupi à coté de Ti Boisson sur la photo de rhéto . son nom m'échappe
    vraiment celui
    la .
    Quant à notre ami Thomas , c quelqu'un de très occupé . Il est Médecin
    Colonel , chef du service médical des sapeurs pompiers et medecin
    généraliste également installé dans la commune du Marigot . Sur google earth
    , tu peux voir tout ça . Je vais lui transférer ta lettre . Au fait voici
    son adresse  :
    felixthomas@voila.fr
    Mon frère , lui , est intallé à Montréal et travaille à la cinémathèque
    québécoise . Si un jour tu passes par là ( la terre est petite , n'est ce
    pas ) , tu pourras lui passer le bonjour .
    C dommage que la rencontre des anciens ne pourra pas se faire cette année ,
    ce n'est que partie remise .
    J'ai pu retouver d'autres condisciples de classe , tel que Cadet Max Henri .
    Il y a 3 ans il vivait en Californie . je sais pas s'il y est toujours . Bon
    mon vieux , je te laisse et te dis à bientôt ........... pour une autre
    surprise .
    Bye !

     

    _____________________________________________________________________


    > Salut ami !
    > Félicitations pour cet article qui a fait remonter en moi tant de souvenirs
    > . Je me rends compte que tu n'as pratiquement rien oublié. Et tout ceci a
    > été exposé avec le talent d'un écrivain confirmé . J'ai imprimé cet article
    > et je le garde précieusement dans mes archives papier . Tu as tout dit ,
    > rien n'a été laissé au hasard . L'analyse et la perception que tu as eu des
    > événements durant ces années m'ont conforté dans mes convictions car je me
    > rends compte qu'elles ont toujours été partagées par la plupart de nos
    > condisciples de classe . Je dirais même sans fausse prétention que ce sont
    > des certitudes.
    > Au fait , les candidats à la présidence de la classe de 3è étaient : Léon
    > Emile , Cadet et Kerlegrand . Montasse ?? je ne me souviens pas qu'il
    > s'était présenté . J'ai souvenance d'un graffiti écrit par un aposto sur le
    >  mur du réfectoire " Martinez kanpé " . Etait il candidat lui aussi ?
    > La mémoire me lache là .
    > J'ai préféré t'écrire en aparté. Cela sied mieux à mon caractère.

      A bientôt !

     

     

     

     

     


    L'article a été imprimé avec succès et sera gardé dans mes archives très précieusement .
    Je voudrais te faire part d’une suggestion qui serait de proposer aux copains de notre promotion de relater leurs souvenirs et de te les expédier . Cela étofferait encore davantage l'article . Il s'agit avant tout de notre patrimoine commun . Bien sûr , ça ferait du boulot , beaucoup de boulot d'analyse et de synthèse puisque il est clair que beaucoup de souvenirs vont se chevaucher . Je suis prêt à partager les mails avec toi et de faire le tri s'il le faut . 
    Tiens , un souvenir qui me revient à la volée .Tibatis , un jour , qu'est ce qu'il sort à Roumain en pleine classe de français ? " Roumain ! leu ou tandé map palé de moun ki konn palé fransé , sé pa  si tu ne veux pas  banane , prends patate non  , sé pa sa ki konn palé fransé a ". Bien sûr , tu devines le gros éclat de rire dans la classe malgré la méchanceté du propos . Notre insouciance de l'époque nous empêchait peut- être d'en juger . 
    Ou bien encore celui-là , en plein cours de Tibatis . Ce dernier ne s'arrêtait pas de se plaindre de notre indiscipline pendant ses cours : "poukisa nou renmen fè brui nan klas la konsa , sé paské nou wè mwen trò bon , mwen pa renmen puni " . Alors Miot du fond de la classe qui sort tout haut :" Machè " avec le ton de la voisine qui fait du tripotay . Ce qui a déclenché ,tu le devines ,l'hilarité générale . Miot ! " ou sé you irésponsab, ou pa tap janm jwenn you lòt bagay pou di " lui a rétorqué le prof.
    Ce pauvre Tibatis devait se faire virer en fin d'année par manque de poigne , je crois . Son licenciement ne s'est pas fait de façon brutale puisque on lui avait diminué de beaucoup son nombre d'heures de cours . La démission lui était comme imposée . C'est ce qu'il confiait à mon père qui était son ami et enseignant comme lui quelques mois plus tard . Il avait gardé de l'amertume et même de la rancoeur contre Le gall  ,le père supérieur et Ticlaude , préfet de discipline qui ne lui ont pas cherché de circonstances atténuantes . Il avait par contre gardé toute son estime pour le Père Adrien avec qui il a continué à coopérer au sein de la chorale de Saint Martial puisqu'il était organiste .
    Je voulais te faire partager ces souvenirs qui remontent à la surface . Qui d'autre peut les faire revivre sinon ceux qui les ont vécus ? Tu me feras part de ta réponse . De toutes façons , y a pas le feu , nous sommes pas pressés de mourir
    . Nous avons tout notre temps .
    A bientôt
    Louis-Charles


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  • Mes chers amis,

     

    Je constate avec plaisir que la discussion s’anime autour du projet de nos retrouvailles futures. Je m’en réjouis grandement.

     

    Je voudrais vous exhorter à utiliser cette rubrique "Retrouvailles en 2011" pour vous exprimer sur le sujet. Envoyez-moi votre prose, qu’elle soit soignée ou pas, je la publierai telle quelle en respectant votre rédaction. Le but n’est pas de pondre un morceau de littérature mais de mettre un peu la pression sur tout le monde afin que cette idée se  concrétise. Nous avons tous vécus des moments forts durant notre adolescence dans cette merveilleuse école, sous la conduite d’hommes  si extraordinaires que chacun a conservé des souvenirs qu’il a sûrement envie d’évoquer. Activons-nous !


    Je reviens sur le lieu de rencontre. Je pense que la priorité doit être donnée à la facilité. La faisabilité du projet en dépend. Il faut un lieu facile d'accès au plus grand nombre d'entre nous qui voulons nous retrouver. Jojo Louis-Charles parle juste quand il dit : "Nou pa bézoin chèché an lè sa nou ka ranmasé a tè". Miami est assez central et accessible à la majorité d’entre nous. Alors pourquoi ne partirions-nous pas sur cette base pour construire le projet?

     

    Allez ! Ecrivez, bon sang ! Ne seraient-ce que quelques phrases. J’ai hâte de vous lire tous. Et de revoir vos têtes. Envoyez-moi vos photos actuelles que je les publie.

     

    Bien à vous !

     

    Jacques LEON-EMILE


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  • Hommage au R.P. Antoine Adrien

    (Bien chers tous, voici un article que j’avais publié en 2003 dans le journal de mon association, à l’occasion du décès du Père Adrien. Je l’ai un peu modifié en l’adaptant, pour le publier sur le site Pikliz. Autant le publier sur notre blog, avec les photos qui ne figurent pas sur le site Pikliz)

     

    Pour avoir fait toutes mes études, de la classe de 11ème (Cours Préparatoire) à la Terminale (Philo), au Petit Séminaire Collège Saint-Martial, j’ai très bien connu le Père Antoine Adrien qui est décédé le 12 mai 2003. Je retiens de lui, par-dessus tout, sa bonté et sa droiture.

     

    Avant de devenir, en 1968, le premier Supérieur de nationalité haïtienne du Petit Séminaire Collège Saint-Martial, il assurait l’animation de la section sportive et de la chorale au sein de l’établissement, tout en étant responsable de l’enseignement de l’histoire d’Haïti et de l’histoire générale. Je dois au Père Adrien mon goût pour l’histoire.

     

    Quiconque a assisté, assis à proximité immédiate du Père Adrien, à un match de football ou de volley-ball disputé par l’équipe du Petit séminaire, a eu droit à sa ration de coups de pieds et de coups de coudes qu’involontairement il distribuait autour de lui. Bien qu’installé sur les gradins, il vivait la partie avec la même passion intense que les joueurs sur le terrain.

     

    Ses colères étaient redoutables mais jamais empreintes de méchanceté. Je peux témoigner l’avoir entendu menacer de mort un récidiviste de la fausse note lors d’une répétition de la chorale. Une fois qu’il avait obtenu ce qu’il recherchait, c’était comme s’il ne s’était point fâché quelques minutes plus tôt.

     

    Quels qu’aient été les engagements politiques du Père Adrien, c’étaient ceux d’un homme honnête. Sa probité innée et sa générosité naturelle lui imposaient d’être sincère avec lui-même et avec les autres. Sa ligne de conduite n’a varié en aucune occasion. Il travaillait au bien-être des autres, sans soucier du sien. Il était un homme d’église, mais il était ouvert et tolérant tant que l’on ne portait pas atteinte à ses convictions.

     

    Il y a quarante, c’était le 15 août 1969, le régime de François Duvalier accusa les prêtres de la Congrégation du Saint-Esprit qui tenaient le Petit Séminaire, de menées subversives de nature communiste et décida de les expulser d’Haïti. Le Père Adrien qui était à l’étranger à ce moment, bien entendu ne rentra pas au pays. Son exil dura dix-sept ans.

     

    A cette occasion, beaucoup d’élèves quittèrent le Petit Séminaire. Ceux qui comme moi étaient en section "A", y poursuivirent leur cursus. C’était une des rares écoles à maintenir cette section. J’entrais en Première (Rétho).

     

    En fouinant avec quelques camarades, comme nous le faisions souvent, dans un bureau abandonné, je me suis approprié le premier passeport du Père Adrien. Je l’ai conservé jalousement comme une relique, me promettant de le restituer un jour à son propriétaire.

     

    J’avais eu l’occasion, au téléphone, de souhaiter un bon anniversaire au Père Adrien, le 22 janvier 1998. Dans la conversation j’ai fait allusion à quelque chose qui lui appartenait et que je comptais lui remettre à l’occasion d’une prochaine visite en Haïti. Je ne suis pas rentré en Haïti avant son décès…

     

    Les anciens élèves du Petit Séminaire Collège Saint-Martial qui verront les images de ce passeport éprouveront, j’imagine, la même émotion que je ressens à les publier. Et puis à travers cette courte évocation de la mémoire du Père Adrien, chacun se rappellera une anecdote ou un souvenir qui l’aura marqué. Nul ne pouvait pas avoir côtoyé le Père Adrien sans  ressentir en cet homme une humanité peu courante.

     

    Je dis ici ma fierté d’avoir croisé le chemin de cet homme. Ils sont sûrement nombreux ceux qui se reconnaîtront dans mes propos…

     

    Paris, novembre 2009                 

    Jacques LEON-EMILE


    Souvenir, souvenir,...Souvenir, souvenir,...


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  • Excellence (Jacques Léon-Emile) !  Tu as remarqué que j’ai pas dit Djazz Grenn

     

    J’ai le plaisir de te faire partager les échanges épistolaires que j’ai eus avec Cantave

     

     

    Salut ami !
    J'ai lu avec plaisir le mot que tu as adressé à Léon-Emile ( Jazz grenn)
    te souviens-tu de son surnom en philo. Je suis heureux que l'on se
    retrouve petit à petit. Quand j'ai découvert ce site en 2007, je l'ai
    tout de suite fait partager à Léon Emile et Thomas. J'ai adressé les photos que j'avais en ma possession, Jazz aussi et voilà.

    J'ai pas manqué de dire à Duré qu'il était mon emmerdeur n° 1 . Toi aussi tu en faisais partie. Internet nous a donné la possibilité de reprendre contact très facilement, vive la technologie!
    Il était question qu'il y ait une réunion des anciens de St martial
    organisée par Pikliz pour ces grandes vacances, mais la situation
    économique actuelle oblige à la différer, ce n'est que sagesse. Elle se
    fera de toute façon. On s'est perdu de vue depuis 38 ans, on saura bien
    attendre quelques mois de plus .
    Je constate bien que tu n'as pas changé. Toujours aussi chèlbè. J'imagine que tes vêtements sont toujours bien éskanpé et tes chaussures bien kléré, comme dans  le temps. Au fait, c'était quoi ton surnom en philo ? Thomas, C'était Gòl bannann, Bien Aise = Phariux, Robin = plédeur, Léonidas = Toutounu, Laviolette = Mangouyan et ton serviteur Tête bourik! Il y avait  un certain Liautaud, un fils de militaire (fils de député) son surnom Major Diòl. Il parlait beaucoup donc menteur sur les bords. C'est Léon-Emile qui lui avait trouvé ce sobriquet.

    J'en ai oublié pas mal. J'espère que tu me rafraichiras la mémoire par retour de courriel.
    A bientôt.
    JOJO

     

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    Salut ami !
    Très content d'avoir pu te lire, j'ai dû passer par Léon-Emile  (jazz grenn) pour te contacter. Ton adresse avec illinois.edu n'a pas marché.
    Tu as bien vu ma photo actualisée sur Pikliz. Le webmaster m'en a mis deux, je lui avais pourtant demandé de choisir une seule. Celle avec l'uniforme, c'est ma photo de sapeur pompier volontaire. Je suis , en effet, Médecin Capitaine dans le service médical des pompiers de Martinique. Comme tu le sais bien, l'activité des pompiers, c'est 80 %, secours à personne et 20 % etenn dufeu. Mais , mon vrai travail, c'est en Médecin généraliste que je le pratique dans la charmante commune de Saint-Joseph en Martinique.
    Dans ta lettre tu as cité le nom de Romain (Chomeco), est ce que ce ne serait pas plutôt, celui qui faisait des tours de passe passe en rhéto .Il est accroupi à coté de Ti Boisson sur la photo de rhéto. Son nom m'échappe vraiment celui-là

    Quant à notre ami Thomas, c'est quelqu'un de très occupé. Il est Médecin Colonel, chef du service médical des sapeurs pompiers et Médecin généraliste également installé dans la commune du Marigot. Sur google earth, tu peux voir tout ça. Je vais lui transférer ta lettre. Au fait voici son adresse :
    felixthomas@voila.fr
    Mon frère, lui, est intallé à Montréal et travaille à la cinémathèque
    québécoise. Si un jour tu passes par là (la terre est petite, n'est-ce
    pas ), tu pourras lui passer le bonjour .
    C'est dommage que la rencontre des anciens ne pourra pas se faire cette année, ce n'est que partie remise .
    J'ai pu retouver d'autres condisciples de classe, tel que Cadet Max-Henri .
    Il y a 3 ans il vivait en Californie. Je sais pas s'il y est toujours. Bon mon vieux, je te laisse et te dis à bientôt ........... pour une autre
    surprise.
    Bye !

     

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    Salut ami !
    Félicitations pour cet article qui a fait remonter en moi tant de souvenirs. Je me rends compte que tu n'as pratiquement rien oublié. Et tout ceci a été exposé avec le talent d'un écrivain confirmé . J'ai imprimé cet article et je le garde précieusement dans mes archives papier . Tu as tout dit , rien n'a été laissé au hasard . L'analyse et la perception que tu as eu des événements durant ces années m'ont conforté dans mes convictions car je me rends compte qu'elles ont toujours été partagées par la plupart de nos condisciples de classe . Je dirais même sans fausse prétention que ce sont des certitudes.
    Au fait , les candidats à la présidence de la classe de 3è étaient : Léon-Emile , Cadet et Kerlegrand . Montasse ?? je ne me souviens pas qu'il s'était présenté . J'ai souvenance d'un graffiti écrit par un aposto sur le mur du réfectoire " Martinez kanpé " . Etait il candidat lui aussi ? La mémoire me lache là . J'ai préféré t'écrire en aparté. Cela sied mieux à mon caractère.

      A bientôt !

     


    L'article a été imprimé avec succès et sera gardé dans mes archives très précieusement .
    Je voudrais te faire part d’une suggestion qui serait de proposer aux copains de notre promotion de relater leurs souvenirs et de te les expédier . Cela étofferait encore davantage l'article . Il s'agit avant tout de notre patrimoine commun . Bien sûr , ça ferait du boulot , beaucoup de boulot d'analyse et de synthèse puisque il est clair que beaucoup de souvenirs vont se chevaucher . Je suis prêt à partager les mails avec toi et de faire le tri s'il le faut . 
    Tiens , un souvenir qui me revient à la volée .Tibatis , un jour , qu'est ce qu'il sort à Roumain en pleine classe de français ? " Roumain ! leu ou tandé map palé de moun ki konn palé fransé , sé pa  si tu ne veux pas  banane , prends patate non  , sé pa sa ki konn palé fransé a ". Bien sûr , tu devines le gros éclat de rire dans la classe malgré la méchanceté du propos . Notre insouciance de l'époque nous empêchait peut- être d'en juger . 
    Ou bien encore celui-là , en plein cours de Tibatis . Ce dernier ne s'arrêtait pas de se plaindre de notre indiscipline pendant ses cours : "poukisa nou renmen fè brui nan klas la konsa , sé paské nou wè mwen trò bon , mwen pa renmen puni " . Alors Miot du fond de la classe qui sort tout haut :" Machè " avec le ton de la voisine qui fait du tripotay . Ce qui a déclenché ,tu le devines ,l'hilarité générale . Miot ! " ou sé you irésponsab, ou pa tap janm jwenn you lòt bagay pou di " lui a rétorqué le prof.
    Ce pauvre Tibatis devait se faire virer en fin d'année par manque de poigne , je crois . Son licenciement ne s'est pas fait de façon brutale puisque on lui avait diminué de beaucoup son nombre d'heures de cours . La démission lui était comme imposée . C'est ce qu'il confiait à mon père qui était son ami et enseignant comme lui quelques mois plus tard . Il avait gardé de l'amertume et même de la rancoeur contre Le gall  ,le père supérieur et Ticlaude , préfet de discipline qui ne lui ont pas cherché de circonstances atténuantes . Il avait par contre gardé toute son estime pour le Père Adrien avec qui il a continué à coopérer au sein de la chorale de Saint Martial puisqu'il était organiste .
    Je voulais te faire partager ces souvenirs qui remontent à la surface . Qui d'autre peut les faire revivre sinon ceux qui les ont vécus ? Tu me feras part de ta réponse . De toutes façons , y a pas le feu , nous sommes pas pressés de mourir
    . Nous avons tout notre temps .
    A bientôt
    Louis-Charles


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